Sans lui, pas d’équitation possible ! C’est l’artisan orthopédiste de vos équidés. On en compte environs 1200 dans tout l’hexagone.
Depuis quelques années, la maréchalerie, métier vieux de plus de trois mille ans, c’est modernisé grâce aux nouvelles technologie. Artisan de son état, le maréchal-ferrant ferre les pieds des chevaux et s’occupe de leur parage. Souvent indépendant ce podologue équin vient régulièrement en aide aux vétérinaires.
Formation :
Un diplôme a été créé : le CAPA ou le BEPA activités hippiques, option maréchalerie. Le premier est centré sur la fabrication et la pose de ferrures, le second, plus orienté vers les soins liés aux traumatismes du pied. Diplômes dispensés en lycée agricole et dans les établissements affiliés à la FNAR
_____________________________________________________________________________________________________
Qualités requises Il faut connaître l'anatomie particulière du cheval, de ses membres et de ses pieds, les "défauts d'aplomb", ainsi que les différentes causes de boiteries et apprendre comment parer le pied, ou sabot.
Il faut apprendre à forger, car si les maréchaux ferrants ne forgent que rarement les fers qu'ils utilisent, il faut toujours "tourner", ou ajuster les fers à la forme des pieds du cheval. En orthopédie il est fréquent de devoir fabriquer des fers, que la pathologie exige et qui ne se trouve pas forcément dans le commerce et/ou qui ne sont pas sous la main lorsque le maréchal en a besoin.
Il faut être patient et attentif afin de pouvoir manipuler les chevaux. Le maréchal ferrant est souvent connu pour sa capacité à se faire respecter des chevaux.
Avoir une bonne condition physique car le métier réclame une bonne résistance physique pour tenir les pieds et travailler pendant de longs moments en position genous fléchis et dos courbé.
Et il faut aussi admettre que tout les chevaux ne sont pas forcément coopératifs, et que cela ajoute encore à la pénibilité du métier, réputé « physique ».
Enfin, il faut être disponible, car de même que les vétérinaires, les maréchaux ferrants sont parfois apellés pour des cas d'urgences, tels que des fourbures ou des abcès, qui requièrent des interventions rapides.
Ce métier exige des connaissances, une bonne habileté manuelle, de l'observation, de la réflexion et une grande disponibilité.
En France, jusqu'en 1997, aucun diplôme n'était requis pour l'exercice du métier. Ce n'est plus le cas aujourd’hui, il faut au moins le CAPA ou le BEPA activités hippiques, option maréchalerie. L'Ecole nationale professionnelle du Haras du Pin dans l'Orne. Cette dernière permet aussi d'acquérir une formation complémentaire en orthopédie et chirurgie du pied, ouvrant accès à une profession recherchée. La formation initiale au CAPA peut aussi se dérouler chez un maître artisan.
Le métier de maréchal-ferrant est de nouveau en essor pour accompagner l'augmentation du nombre de chevaux.